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LES VOYELLES

L'alphabet du népalais (également du hindi) est un système alphasyllabique, selon un tableau phonologique dans lequel les sons sont classés de manière systématique en séries, les voyelles d'abord, les consonnes ensuite. Cet alphabet comporte 11 voyelles et 36 consonnes.

La série des voyelles intègre l'opposition voyelle brève / voyelle longue (une forme courte et une forme longue). Le tableau suivant indique chaque voyelle d'abord dans sa graphie dévanagari, puis dans la translitération adoptée et enfin dans sa transcription en langue naturelle du français (utilisation de l'alphabet latin pour transcrire les sons au plus près de la réalité, en ajoutant cependant à sa suite le tilde (~) pour indiquer la nasalisation de la voyelle lorsqu'il y a lieu).

Lorsque les voyelles sont en début de mot, ou lorsqu'elles suivent une autre voyelle à l'intérieur d'un mot (double voyelle), elles ont la forme complète ci-dessous, correspondant à sa représentation dans l'alphabet du népali.


forme courte

forme longue

népali

translitération

prononciation

népali

translitération

prononciation

a

a

Œ

a

i

i

´

i

u

ou

è

ou

e

é

ऐ *1

ai (ref.anglais)

eil

o

o

औ *2

au (ref.anglais)

ao

ऋ *3

Û

ri


La forme longue pour le i et le u est actuellement rarement marquée à l'oral chez la plupart des locuteurs, seul le contexte indiquant le sens du mot. Exemples pour les इ et ई:

La différence se marque par contre pour le a, au risque de contre-sens dans la conversation. Il en est ainsi par exemple pour:
स्थान / sthŒn (sthane): endroit, lieu, site (« a » long)
स्थन / sthan (sthane): sein, mamelle (« a » court)

La onzième voyelle ऋ est issue du sanscrit et est transcrite Û, prononcée ri avec le r légèrement roulé , comme dans ऋतु / Ûtu / ritou ou lritou (la saison). Dans l'ordre du dictionnaire elle se place à la suite du u long (è)

Dans sa forme pleine on ne trouve cette voyelle qu'en début de mot (voir plus haut ऋतु). Associée à une consonne elle a une forme abrégée marquée par un signe particulier sous cette consonne (ci-dessous sous le म /m)


Exemples:

  1. le ऐ est en fait une diphtongue contractant अ+इ (a+i) d'où la translitération en «ai» (« à l'anglaise ») à prononcer «eil».
  2. le औ est également une diphtongue contractant अ+उ (a + u) d'où la translitération «au» (« à l'anglaise ») à prononcer plutôt comme le français «ao».

  3. le ऋ, qui est une voyelle en sanskrit, est en fait la contraction de र+इ d'où la prononciation « ri » (r «mouillé») (mais translitéré Û pour bien le distinguer)


Lorsque les voyelles sont associées à une consonne (à l'intérieur d'un mot) elles prennent une forme abrégée.

Leur translitération et leur prononciation par contre ne changent pas de leurs formes pleines. Dans le tableau ci-dessous elles sont associées pour l'exemple à la consonne क (k):


forme courte

forme longue

forme complète

forme abrégée

translitération

forme complète

forme abrégée

translitération

क + Ø (absence)*

a (ka)

का

Œ (kŒ)

कि

i (ki)

की

´ (k´)

कु

u (ku)

कू

è (kè)

के

e (ke)

कै

ai (ref.anglais)

को

o (ko)

कौ

au (ref.anglais)

कृ

(kri)

(rare)

k¥ (kri)


* le a court n'est pas marqué à l'intérieur d'un mot (la consonne à laquelle il est associé est directement suivie par la consonne de début de syllabe suivante
Ex: कलम / kalam (crayon)


VOYELLES NASALISÉES
Chaque voyelle peut être surmontée d'un signe diacritique qui indique qu'elle est nasalisée lors de sa prononciation. Ce signe peut prendre deux formes (correspondant à une prononciation différente) avec la translitération. Pour la prononciation il suffit de marquer une nasalisation:

  1. première forme, le « tsandrabindou » (à prononcer en bloc « tsandra-bine-dou » / « lune-point »):
    आँ काँ Æ (an / kan) / अँ कँ ‹ (an/ kan) / इँ ° (i~) / ईं ‚ (i~)
    उँ ½ / ऊँ ð / एँ ¢ / ऐँ ¢y (prononciation: ¢il) / ओँ (on) / औँ (aon)
  2. deuxième forme, lorsque la voyelle est de « forme courte » avec son « sommet » dépassant la « ligne de crête » (le haut de la consonne): कि / ki - की / - को / ko - कौ / kau, il n'y a pas de place pour la première forme, et le « tsandrabindou » se résume à un point (bindou) sur la voyelle: किं/ - कीं / k ‚ - कों/k› - कौं / k.


Trois autres marques (ou signes) viennent donner une indication sur la prononciation:

  1. l'«anousvara» marqué par un point sur une voyelle (शिरविन्दु / shirbindou), désignant "un aspect de nasalisation d'une voyelle sous l'influence d'une consonne nasale voisine, par un phénomène comparable à celui observé en français "méridional", par exemple la prononciation provençale du a dans le mot «année». On parle aussi de « bindou » (à prononcer d'un bloc « bine-dou ».

    Ex: अं ("a" nasalisé) translitéré a× et prononcé "an" (nasalisation)

    À l'intérieur d'un mot, le a court nasalisé ( अं ) associé à une consonne qui le précède, ne s'écrivant pas, c'est cette consonne qui porte le « bine-dou », et est prononcé différemment, en fait comme la nasale appartenant à la même ligne de l'alphabet, qui serait ligaturée avec la consonne suivante (correspond à la forme abrégée de cette nasale)

    • Lorsque la consonne qui suit est क / ख / ग / घ c'est prononcé comme ङ
    • Lorsque la consonne qui suit est च / छ / ज / झ c'est prononcé comme ञ
    • Lorsque la consonne qui suit est प / फ / ब /भ c'est prononcé comme म (m)
    • Avant les « s », ( स / श / ष ) c'est prononcé entre un « an » très fermé et « ohm » (comme dans « padme ohm »), exemple: अंश (an-m'cha)

  2. Le « visarga » noté de deux points superposés (le « deux points » du français) après une voyelle, qui indique qu'il y a une « expiration » forte dans la prononciation de la voyelle.
  3. Ex: les deux points ( : ) suivant une voyelle sont translitérés ú (अ: / aú) comme dans :
    दु:ख (douleur, peine) translitéré « duúkha » et transcrit « dou:kha »

  4. Le « halanta » (terme issu du sanscrit) situé en fin de mot sous la forme d'un anti-slash (\) sous la consonne terminale, et signifiant « terminé par une consonne » c'est-à-dire que la consonne est prononcée sans un « a » court terminal, un peu à la façon du « e muet » du français en fin de mot (ex: blanche, qui est prononcé «blanch »

Viennent s'ajouter deux signes de ponctuation :


TRANSCRIPTION DES NASALISATIONS:

Excepté pour les « a » et « o » nasalisés, pour lesquels le son existe en français (« an » et « on »), qu'on transcrira donc tel que, la transcription de la nasalisation pour les autres voyelles (i, u, e) est notée par un tilde (~) à leur suite. La colonne de gauche montre les voyelles "normales" de l'alphabet en devanagari, la suivante ces mêmes voyelles nasalisées en devanagari, puis pour les deux dernières colonnes, leur translitération et leur transcription.

<

अँ

an

 

इँ

´

i~

आँ

Æ

an

ईं

i~

ओं

on

उँ

½

ou~

औं

aon

ऊँ

ð

ou~

एँ

¢

é~

ऐँ

eil~


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