PROCÉDURES POUR LA FRAPPE DES LIGATURES
Avant d'utiliser le clavier pour les ligatures (consonnes liées ou non-liées), il est important de connaître celles-ci et de savoir les lire en népali. Pour faire simple, sur la base du français, un caractère « non-lié » pourrait être le « r » et le « t » dans le mot « partir » (le « r » et le « t » prononcés indépendamment: par-tir), alors qu'une ligature (caractère joint) serait le « tr » lié du mot entrer.
La touche (minuscule « ! ») utilisée seule entre la frappe de deux caractères permet une ligature complète de la plupart des caractères (ex: ट + ! + र = ट्र) ou des caractères « imbriqués » spéciaux tels que:
क + ! + ष = क्ष / त + ! + र = त्र / ज ! + ञ = ज्ञ
La touche « + » (majuscule) du clavier est utilisée pour former les caractères non-joints (anglais: Zero Width Non-Joining character: ZWNJ) alors que la touche « = » (minuscule) est utilisée pour les ligatures (caractères joints, en anglais Zero Width Joining character:ZWJ).
Dans les deux cas, cela sera précédé par la frappe de la touche « ! »
En résumé:
- la jointure ZWJ est utilisée pour fusionner dans leur écriture deux caractères (voir trois dans certains cas (exemple : le premier mot du dernier tableau).
- la procédure ZWNJ permet d'indiquer la disjonction de deux caractères de la ligature:
क + touche« ! » + touche + (ZWNJ) + ष = क्ष (le caractère sous le क ( appelé « hélanta ») indique que les deux consonnes sont séparées
Quelques exemples d'utilisation:
La procédure ZWJ suivant la consonne क (k), marquée par le halanta (sous le k) indique qu'il s'agit de la forme abrégée du k (en fait une semi-consonne), qui permet de lier ce k à la consonne suivante. Par ailleurs, la procédure ZWNJ permet d'indiquer que les deux consonnes se suivant sont également ligaturées (c'est-à-dire qu'il n'y a pas de voyelle intercallaire) mais marquées dans leur forme pleine en écriture. Lorsque ni l'une ni l'autre des procédures n'est utilisée, avec seulement la frappe intercalaire de la touche « ! » (inscrivant le caractère « helanta » du népali sous la consonne), c'est la forme complète de la ligature qui est formée (ex: प + « ! » + र = प्र)
Le premier exemple indiqué ci-dessous est un exemple de ligature des trois consonnes
ट + ष + र du mot « rastriya » (état): राष्ट्रिय (ष + « ! » + ट + « ! » + र = ष्ट्र)
Une note explicative en anglais se trouve à l'adresse suivante:
https://www.biizay.blogspot.com/2009/11/how-to-type-with-nepali-unicode.html
Les explications y sont basées sur le clavier QWERTY, mais sont transposables pour le clavier AZERTY
Procédure générale: sauf un cas particulier du « r » ( र ) en ligature avec le « y » ( य )
- Frapper la première consonne de la ligature
- Frapper à la suite la touche « ! » (minuscule)
- Frapper la touche correspondant à la seconde consonne, qui doit être liée (jointe)
Ex: ज्वरो (jvaro / dzouaro / fièvre) avec ligature des ज et व = ज्व
- frappe du « j »
- frappe du « ! » (minuscule)
- frappe du « v »
- frappe du « r » (min.)
- frappe du « ! » (minuscule)
- frappe du « K »(maj) ou v
- frappe du « p » (min.)
- frappe de la touche « ! » (minuscule)
- frappe du « r » (min.)
- frappe du « r »
- frappe du « ! » (minuscule)
- frappe du « y »
- frappe du « r »
- frappe du « ! » (minuscule)
- frappe ensuite de la touche +/= (fin du premier rang du clavier)
- et en dernier seulement, frappe de la touche « y »
- frappe du « r »
- frappe du « ! » (minuscule)
- frappe du « h »
- frappe du « h »
- frappe du « ! » (minuscule)
- frappe du « r »
Cas général du « r » ( र)
La procédure est la même, que le « r » soit en tête de ligature (ex: rk) ou en deuxième position (ex : kr)
a/ en tête de ligature: (le « r » appartient à la syllabe qui précède la consonne en seconde position) et se place au-dessus de la consonne qui le suit.
Ex 1: पर्खनु (parkhanu / attendre) ligature « rkh » र + ख = र्ख
पर्वत (parvat (prononciation: parbate) / montagne) ligature « rv » र + व = र्व
b/ en seconde position: (le « r » appartient alors à la même syllabe qui comporte la consonne à laquelle il est lié
Ex 2: प्रकाश ( prakŒsh / lumière) ligature « pr » प + र = प्र
Dans les deux cas, le système « nepali unicode romanisé » place automatiquement le « r » au bon endroit.
Cas particulier du « र » et du « य »: il y a deux procédures différentes en fonction de l'orthographe du mot
a/ Procédure générale:c'est la même que celle précédemment évoquée
Ex 1 : पर्यटक (paryaÊak / touriste) ligature r +y (र + य = र्य )
b/ Procédure spécifique:
Ex 2 : पानी पार्यो (pŒn´ pŒryo / il pleut) ligature र+ य = र्य
Remarque 1: lorsque la ligature du « r » placé en tête de la consonne est continuée par une voyelle sous une forme racourcie, c'est en fait cette voyelle qui portera le signe du « r ». Cela se fera automatiquement. Toutefois, s'il y a un « i » court, placé donc dans l'écriture en avant de la consonne (ex: नि pourtant prononcé « ni ») la marque du « r » sera alors portée par la consonne.
Pour illustration, voici un mot comportant deux fois une ligature « r + consonne + voyelle » (« r » en tête de ligature). Dans la première ligature il y a un « i » court ( ि ), dans la seconde un « a », ici long sous sa forme abrégée), mais peu importe, il pourrait s'agir de n'importe quelle autre des voyelles abrégées formées d'une barre verticale (ी: ´ / ो: o / ौ: au). Elles se placent toutes après la consonne qui est associée au « r », donc c'est elles qui porteront la marque du « r »):
पुनर्निर्मान (punarnirmŒö / pounarnirmaNe / reconstruction)
Dans cet exemple en népali, le premier r appartient bien au groupe « pounar », alors même que le « r » népali est « apparemment » porté par la consonne « n » qui le suit (est en fait porté par le « i » court ि mais celui-ci se plaçant avant, cela ne se voit pas).
Remarque 2: porte sur les ligatures « r + « h » (र + ह ) et « h » + « r » (ह + र )
a/ ligature « r » + « h » ( र + ह ): procédure identique à la procédure générale.
Ex 1: अर्हन्त (arhanta / disciple de Bouddha)
Le « r » est porté par la consonne « h » qui le suit.
b/ ligature « h » + « r » ( ह + र ) : procédure identique à la procédure générale
Ex 2: अह्राउनु (ahrŒunu / ahraounou / perdre)
Dans ce cas, même si la procédure de frappe est la même, le « r » se retrouve à l'intérieur de la bouccle du « h »: ह्र
Si cette ligature est « continuée » par une voyelle (nécessairement abrégée puisque comprise dans la syllabe comportant « hr ») le « r » reste à l'intérieur du « h », il n'est pas déporté sur la voyelle abrégée ( ा ) relative au ( Œ ) long dans l'exemple ci-dessous)
Ex: अह्राइ (ahrŒi / ahra-i) ou अह्राउ (ahrŒu / ahraou) / perte